Dans l’arène numérique de Fortnite, un jeu qui captive des millions, des prédateurs virtuels rodent, distribuant des « cadeaux » empoisonnés sous forme de modifications logicielles promettant de doper vos performances. Mais attention, ces supposées aides pour remporter la victoire sont des leurres. En effet, ces patchs truqués, souvent appelés « wallhacks » ou « aimbots », s’avèrent être les chevaux de Troie modernes, introduisant des malwares dans les systèmes des joueurs peu méfiants.
Imaginons un cambrioleur qui, au lieu d’enfoncer votre porte, vous convainc de lui donner les clés de chez vous. C’est ce qui arrive quand des tricheurs, alléchés par l’appât du gain facile dans le jeu, téléchargent ces programmes vérolés. Ces logiciels malintentionnés, qualifiés de « stealers », se lancent à la chasse de vos précieuses données – pensons ici à une fouine fouillant dans vos affaires les plus privées – identifiants, mots de passe et même cryptomonnaies.
Le 25 mars, en écho à ces sinistres manœuvres, le ministère de l’Éducation nationale a tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de ces logiciels dérobant des mots de passe, particulièrement dans le contexte des récents piratages d’espaces numériques de travail qui ciblent un public jeune et peut-être plus crédule.
Pour se préserver de ces pièges, le conseil est limpide : fuyez les promesses trop belles pour être vraies, comme des « V-Bucks gratuits » ou des avantages de jeu non-officiels. Dans ce contexte, la prudence et le jeu loyale sont vos meilleurs boucliers contre l’assaut des cybercriminels.
